Après la rénovation de la halle d’usine de 900 m2, vieille de 80 ans, la Carrosserie Luzern AG dispose d’un 3e espace d’atelier supplémentaire avec beaucoup de lumière du jour et un éclairage LED. Les postes de travail multifonctionnels sont chacun équipés d’air d’évacuation et d’air soufflé séparés et peuvent être séparés
par des rideaux électriques afin que les véhicules voisins ne soient pas gênés lors du ponçage, par ex. Il y a une cabine de peinture Sehon : « Elle est plus grande et plus large qu’une cabine standard afin de pouvoir réaliser davantage de travaux », explique Th. Jauch. Le concept de flux est astucieux, car aucun travail de manoeuvre n’est nécessaire. Ceci est rendu possible par des rails sur lesquels les véhicules sont déplacés tout au long du processus avec déplacement latéral.
«La grande innovation est que nous n’avons plus de division fixe entre l’atelier de métallurgie et l’atelier de peinture et que nous n ‹avons plus de postes de travail fixes pour les employés», explique Th. Jauch. « Les véhicules sont réparés ensemble, en équipe. Le meilleur itinéraire de réparation est déterminé en fonction de la situation. Mais il y a aussi une raison technique à ce déplacement latéral :
« Les derniers modèles de véhicules, notamment les voitures électriques, ne peuvent plus rouler avec des pièces démontées. Si vous n’avez jamais besoin de démarrer la voiture, vous n’avez aucun problème.»
Le séchage à l’air permet d’économiser beaucoup d’énergie
Volker Wistorf, responsable de la technologie chez André Koch AG, a donné des conseils pour optimiser le processus :
« Le processus de couleur numérique commence dès la réception du véhicule, sinon on ne pourrait jamais conduire un
système comme celui-ci. La peinture est fournie à l’aide du système de mélange entièrement automatisé DaisyWheel 3.0
lorsque le véhicule arrive à la cabine. Dans la propriété précédente, la cabine de peinture (obsolète) était chauffée au gaz, ce qui présentait une forte consommation.
La nouvelle cabine fonctionne d’une part avec récupération de chaleur, mais d’autre part seul le séchage à l’air est utilisé. Volker Wistorf déclare : « Cela a été rendu possible grâce à l’utilisation du vernis Standox Extreme. » Th. Jauch ajoute
: « C’est très efficace. Nous pouvons facilement réaliser des travaux de peinture sur dix à douze véhicules par jour. Les petits objets ne rentrent plus dans la cabine. Au mois de septembre, nous n’avons utilisé que 11 litres de fioul, ce qui nous permet d’améliorer considérablement l’empreinte verte de notre processus. Les petits dégâts sont réparés directement sur les
zones multifonctionnelles. Cela permet d’économiser un temps et une énergie précieux.»
Considérations environnementales part de la philosophie de l’entreprise
«On a toujours une certaine consommation d’énergie», explique Th. Jauch. « Mais une partie de notre stratégie consiste à restituer à l’environnement ce que nous utilisons. C’est aussi une préoccupation pour notre fournisseur ; l’initiative d’indemnisation
chez PME Clima est venue de lui. » Volker Wistorf explique
: « Nous souhaitons aussi que nos clients travaillent de
manière tournée vers l’avenir et dans le respect de l’environnement. Nous avons les produits pour, recommandons de
compenser tout ce qui ne peut pas être modifié et travaillons
très bien avec la Fondation KMU Clima.»
Cela a été suivi d’une évaluation en ligne dans laquelle la consommation d’énergie a été saisie et la quantité de CO2 a
été calculée. «C’est un processus simple», explique Th. Jauch. « La consommation d’énergie peut être facilement
déterminée à partir des coûts énergétiques, qui sont enregistrés dans la comptabilité. KMU Clima calcule ensuite les
émissions de CO2. Dans l’ancienne entreprise, c’était encore 65 tonnes. Nous payons désormais 150 francs par mois d’indemnisation. Etant donné que notre intervalle de facturation est semestriel, le passage à la nouvelle entreprise à partir
de l’année prochaine devrait réduire le montant d’au moins
un tiers. »
L’énergie pour le chauffage, l’électricité (calculée selon le mix) et le parc automobile (essence pour 25 véhicules) sont couverts.
Volker Wistorf conclut : « Nous avons examiné au préalable diverses entreprises et leurs processus. Car avant de
construire, il faut d’abord définir le processus. Très peu d’entreprises ont des processus structurés et si c’est le cas, il faut d’abord trouver des fournisseurs capables de suivre ces processus.»
Texte / Images: Henrik Petro, carrossier décembre 2023
